Jean - Baptiste Guinansoa YARBONDJA
Communicateur et spécialiste en gouvernance et management public. Politique, Société et Culture

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Date de création : 03.01.2012
Dernière mise à jour : 18.11.2019
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L'ANCMT est portée sur les fonts baptismaux.

Publié le 18/11/2019 à 14:33 par jbyarbondja Tags : femmes centerblog sur prix place création cadre

Photo de famille de l'assemblée constitutive de l'ANCMT

Les acteurs des chaines de valeurs agricoles sont désormais prêt pour les inter-professions.

 

Conscient du fait que l’État se désengage progressivement de certains secteurs d’activités socio-économiques tout en encourageant les initiatives privées, notamment l’incitation à l’organisation des inter-professions le Gouvernement togolais a impulsé une nouvelle dynamique à travers les différents projets en rapport avec le développement de l’agriculture, le développement des secteurs porteurs, la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire.

 

Le Plan National de Développement (PND) 2018-2022 consacre 65% des investissements au secteur privé. Occupant une place importante dans l’économie du pays à travers l’Axe 2, le secteur agricole ainsi que les acteurs qui l’animent doivent se métamorphoser pour contribuer efficacement à la création des richesses. Les acteurs des chaines de valeurs agricoles mettent les bouchés doubles pour la mise en place des inter-professions.

 

Ainsi pour les acteurs notamment ceux de la commercialisation, il devient impérieux et nécessaire d’unir leurs forces pour faire face aux différents problèmes de tracasseries dans la commercialisation de maïs, la mobilisation de ressources financière, la recherche de marchés et le renforcement de capacités techniques de leurs membres.

 

Pour accompagner les acteurs à surmonter les difficultés liées au métier de commerce de maïs, les mettre en lien avec les exportateurs et par ricochet créer un cadre formel servant d’interlocuteur avec les pouvoirs publics et les investisseurs, le ministère de l’Agriculture, de la production animale et halieutique à travers la Direction des filières végétales s’est engagée avec l’accompagnement de l’UEMOA à créer les interprofessions sur 10 filières agricoles.

 

Ainsi, l’organisation des acteurs en fédération, en association professionnelle, etc s’avère nécessaire. Les 14 et 15 novembre 2019 à Kara, les acteurs de 23 familles professionnelles agricoles ont tenu leur assemblée générale constitutive.

 

Spécialiste en gouvernance et management public,  Chef division appuis aux exportations des produits agricoles et chargé de la vulgarisation du plan national de développement dans la région de la Kara nous avons eu l’honneur d’accompagner et facilité la tenue de l’assemblée constitutive des acteurs de la commercialisation la filière maïs. Le Togo dispose donc aujourd’hui d’une Association Nationale des Commerçants de maïs du Togo (ANCMT),régie par la loi N° 40-484 du 1er Juillet 1901 avec pour but de promouvoir la commercialisation du maïs et défendre les intérêts des membres de l’association.

Le bureau exécutif élu

L’ANCMT se fixe comme objectifs de:

  • améliorer la qualité des produits et sous-produits du maïs transformé ;
  • adapter l’offre aux besoins du marché ;
  • mettre en œuvre les règles de mise en marché, de prix indicatif et des conditions de paiement ;
  • assurer la traçabilité des produits dans l’intérêt de l'utilisateur et du consommateur ;
  • faciliter les recours au crédit des membres ;
  • développer des partenariats avec d’autres acteurs de la chaîne de valeur pour l’atteinte de ses objectifs ;
  • défendre et promouvoir les intérêts communs des commerçants de maïs. Auprès du public et auprès des autorités nationales.

Plus généralement, l’association pourra effectuer toute autre opération qui concourt à la réalisation de son but et au développement de ses membres.

Le bureau exécutif issu de l’assemblée constitutive est composé de 7 membres en majorité de femmes. Les 5 représentants des bureaux régionaux ont porté à la tête Monsieur ANOUNKOU Abdou-Rahamane pour conduire les activités de l’ANCMT pour les 3 premières années.

 

Mes rencontres inter-culturelles

Publié le 17/05/2019 à 13:48 par jbyarbondja Tags : jardin centerblog sur vie moi monde prix homme enfants photo mode amis histoire google cadre femmes centre pouvoir search

 Et si on parlait de nos rencontres culturelles et des chocs culturels vécus ?

Crédit Photo : ALI HOSSAM, USenghor

Dans le cadre de mes activités professionnelles et privées, j’ai vécu des rencontres culturelles, parfois des chocs, qui ont impacté ma vie et permis de faire de nouvelle expérience. De véritables chocs des fois. Mais toujours, j’ai réussi à m’adapter et m’en sortir. Je vais partager avec vous dans les lignes qui vont suivre mon expérience en matière de divergence culturelle vécue en Italie et en Égypte entre 2015 et 2019.

 

Exposition universelle de Milan, une expérience inoubliable.

Les rencontres culturelles sont une partie de nos expériences et reposent sur les divergences culturelles, la langue, la religion et les valeurs sociales.  Quand on me disait que la langue est une barrière, je ne ressentais pas suffisamment jusqu’à ce 1er août de l'an 2015 lors de mon arrivé à l’aéroport Malpenza de Milan où je me rends compte que ma valise n’est pas arrivée. Comment me renseigner? C’était le point de départ d’une expérience fou pour un francophone et qui ne comprenait pas l’italien et bricolait un petit Anglais. Il fallait alors trouver avec qui pouvoir se faire comprendre. Tous ceux que j’avais eu à approcher ne m’entendaient pas.

 

Alors, que faire ?

Je commença à regarder autour de moi pour voir si je pouvais lire quelque chose. Heureusement qu’il y avait des écrits en anglais. Je suivis les indications visuelles jusqu’au service concerné ou je fis mes formalités. Pire encore à la sortie de l’aéroport pour la première fois aussi j’ai pris un taxi et payer 100 Euro au chauffeur. Vous pouvez imaginer tout mon étonnement. Alors que 100 Euro dans mon pays est une fortune ; près du double du SMIG en 2015.

 

À la fin de mon séjour, de retour au pays, je me suis aussitôt inscrit  aux cours d’anglais pour renforcer mes aptitudes pour ne plus vivre ce désagrément.

Une autre expérience à laquelle j’ai été aussi confronté en divergences de natures culturelles concerne mon arrivée en Égypte au premier trimestre de 2016 pour un stage en Analyse de projet au centre international égyptien pour l’agriculture. Comme dans beaucoup de pays de l’Afrique de l’Ouest, au Togo dont je viens, il existe de grandes communautés musulmanes, mais l’ampleur de certaines pratiques m’a laissé perplexe et abasourdi.

 

Le tout premier aspect est relatif au fait que les hommes s’enlacent, se facent la bise entre hommes-homme alors que dans mon pays c’est entre sexes opposés qu’on le fait.  Idem pour les femmes. Un autre aspect c’est le fait que les hommes marchent bras dessous, bras dessus. Alors que sous d’autres cieux seuls les amoureux le font ou soit c’est un parent frère qui tient la main à l’enfant. Ce qui n’est pas dans nos normes sociales et culturelles.  Si ces comportements avaient lieu dans mon pays, ont aurait traité d’homosexuel ou de /pédé/ ces personnes. Par ailleurs, il est rare de voir les hommes et femmes cheminer ensemble à moins qu’ils ne soient mariés ou de la même famille.

 

Le point culminant c’est ce semblant de racisme qui existe et qui ne se dit pas. C’était bizarre de voir toute la journée les gens te regarder comme si tu étais un extraterrestre, comme s’ils n’avaient jamais vu une personne de couleur noire alors que dans l’histoire l’Égypte était noire. Voici quelques formes de ce racisme « Habibi Samar, Soudan, ou même les rires ». Moi je m’y suis intégré aisément, car j’ai une approche facile. Pour ceux avec qui j’ai l’occasion, de m’exprimer sur la première question qu’on te pose est - de quel pays es-tu? - Moi je leur réponds toujours que je suis ‘’chinois’’ pour m’amuser. Ce qui par fois fait rire à ceux qui savent qu’il n’y a pas de Chinois noir. Cette petite pagaille décrispe souvent l’atmosphère, améliore le contact et facilite les échanges. Aussi par fois à ma grande surprise il est rare de retrouver des Égyptiens qui connaissent le Togo, si ce n’est les fanatiques du football qui connaissent l’international togolais Emmanuel Adébayor Shéyi. Ainsi  on s’identifie donc plus facilement en associant au Togo le nom de l’ex-capitaine des éperviers.

 

Le harcèlement sur les sites touristiques

Au-delà de la sympathie qui existe entre les Égyptiens et nous, sur les sites touristiques peu importe le nombre, par fois que tu leur diras ‘’NON’’ ou ‘’La’’, ils n’arrêteront jamais de te poursuivre pour que tu payes. Parfois, ils vont jusqu’à  mettre le produit sur toi et refuse de reprendre à nouveau. Quelle stratégie commerciale? Quant aux prix, n’en parlons plus, car les affaires sont les affaires et les moyens pour arriver à ses fins sont possibles. Mais dans tout ça, il existe beaucoup d’honnêtes qui vous suivent pour vous dire que les autres vont vous tricher dans la perspective d’un petit pourboire à la fin.

 

Quelques lieux à visiter

L’Égypte est un carrefour touristique grâce à son histoire. Caire, Alexandrie, Luxuor, Aswan, Damiatta, Charm El Cheihk, Port-Saïd… voici quelques villes qui regorgent une histoire unique. Des pyramides et le sphinx de Giza en passant par le musée égyptien à Tahir, le complexe religieux, l’avenue des mosquées, la bibliothèque d’Alexandrie, les catacombes, l’amphi théâtre romain, Monthaza,  le temple de Karnak, le temple d’Amon, le Temple funéraire de Hatchepsout,le Temple des millions d’années de Ramses III, la vallée des Rois, le barrage d’Aswan, le Musée nubien, le temple d’Abou Simbel, le Jardin botanique… Plusieurs circuits touristiques sont à la disposition pour ceux qui ont envie de faire cette aventure aussi palpitante et fatigante.   Rien qu’à repenser à 14 heures de route avec le froid du désert, c’est une expérience unique et il en valait la peine. 

 

Qui a bu de l’eau du Nil reviendra en Égypte.

Adage égyptien

 

À la fin du stage, je croyais avoir fini avec ce pays plein d’histoire. Je ne savais pas que j’allais revenir dans le pays et d’aussi tôt pour étude : un Master en développement à l’Université Senghor. De retour, le premier choc c’est les jours ouvrables qui commencent par le dimanche. C’est un phénomène auquel  je me suis difficilement habitué tout comme certains camarades étudiants. Au Togo, le dimanche est le jour de repos par excellence qui rime avec des offices religieux et du temps de récupérer afin de pouvoir entamer la nouvelle semaine qui démarre le lendemain (lundi). C’est presque inadmissible que le dimanche soit un jour ouvrable pour certains.

 

La question du genre ; les garçons et les filles ne se mélangent même pas dans la rue ou à l’école, sauf pour des couples mariés. À l’occasion de festivités, on observait des groupes de filles et de garçons dansant séparément. C’est tout juste le mode de vie en Égypte, et c’est tout normal et naturel, alors que nous autres n’y voyons que des complications et des difficultés. C’est surtout dû à la religion ; il s’agit probablement d’un certain respect accordé au genre. Une trop grande proximité était susceptible d’entraîner des liaisons non acceptées par la religion et donc la meilleure solution était de mettre de la distance ; c’était assez raisonnable. Néanmoins, j’ai essayé de me faire des amis égyptiens pour bien m’intégrer. Je me suis même fait une amie  égyptienne, avec qui l’on s’efforce de se comprendre avec des gestuelles et son petit anglais.  Par fois, nous utilisions google traduction avec le téléphone pour communiquer. Cela ne m’était jamais arrivé avant. Et surtout pas de rencontre physique. Une expérience culturelle unique qui peut expliquer le pourquoi ils sont tellement collés à leur téléphone.

 

La toute première fois que je devrais prendre leur tramway (moyen de transport le moins cher à Alexandrie), je m’étais trompé et allé vers le wagon des femmes. Quel ne fut pas mon étonnement, un wagon dans le tramway où le train est réservé exclusivement pour les femmes ! Aussi, à la boutique les femmes viennent, passent devant toi et se font  servir avant toi alors que dans mon pays c’est par ordre d’arrivée. Vraiment, j’étais confus. Mais, il fallait que je m’y conforme.

Un autre choc culturel, c’est le cas de la salutation. Que ne fut pas ma surprise de voir les enfants qui saluent les grands en leur tendant la main directement ? C’est purement un signe de manque de respect dans mon pays. Jamais un enfant ne doit tendre la main à un grand ; c’est à l’adulte de lui tendre la main.

 

Les différences culturelles n’existent pas qu’entre nous et les Égyptiens ; il y en a aussi entre nous même étudiant de différentes nationalités. Il s’agit de l’usage de la langue française qui nous a unis à l’université Senghor. À commencer par les accents sénégalais, camerounais, nigérien et gabonais. C’était devenu amusant jusqu’à ce que je commence par les imiter comme un véritable artiste-comédien. Mais hormis les différences de prononciation acceptable dues à nos dialectes ; il y a une différence dans l’appellation de certains nombres : les nombres 70, et 90 se lisent respectivement soixante-dix, et quatre-vingt-dix de façon générale pour moi, mais il y a des Congolais qui les lisent respectivement septante, et nonante. Je savais qu’il existait ce genre de différence, mais je n’avais jamais entendu une personne l’employer devant moi.

 

En somme, il existe très certainement d’autres différences culturelles dans ce monde. Voyager est un atout pour les découvrir, enrichir ses connaissances, connaître le style de vie des autres et s’ouvrir sur le monde.

 

Guinansoa YARBONDJA,

Diplômé de l’Université Senghor,

Gouvernance et management public

 

 

LES ODD, UN OUTIL DE PROGRES POUR LE TOGO; C’EST POSSIBLE.

LES ODD, UN OUTIL DE PROGRES POUR LE TOGO; C’EST POSSIBLE.

 

Résumé

« Pour guider le développement, la communauté internationale a développé et mis en œuvre les objectifs du millénaire pour le Développement (OMD) sur la période 2000- 2015 autour de sept (7) objectifs prioritaires. Le bilan de sa mise en œuvre a permis de relever des avancées significatives. Dans leur conception et mise en œuvre, les OMD n’avaient pas pris en compte des aspects déterminants tels que : la gouvernance, la lutte contre la corruption, les changements climatiques, l’économie verte, l’emploi ou encore les disparités régionales. Au terme de ce programme, une nouvelle approche basée sur la prise en comptes des leçons de la mise en œuvre des OMD a permis d’élaborer un nouveau programme prenant en compte tous les manquements du précédent programme : les objectifs de développement durable (ODD). Pour une mise en œuvre réussie des ODD, le Togo à l’instar des autres pays en voie de développement surtout en Afrique , doivent faire de  la priorisation des Objectifs au lieu de vouloir tout traduire dans les politiques et programmes en se basant sur les acquis des OMD. »

Pour étudier la problématique de mise en œuvre des ODD, le présent article présente le bilan de la mise en œuvre des OMD, une présentation des ODD comme orientations au plan mondial, la vision du développement sous-tendue par les ODD, la nécessité d’harmonisation du concept de développement, quelques secteurs clés pour la mise en œuvre et le rôle de la société civile dans la vulgarisation et atteinte des résultats au Togo.

1.    Bilan de la mise en œuvre des OMD 

Globalement, la mise en œuvre des OMD a permis de réaliser des progrès significatifs[1] notamment :

  • La diminution du nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté de 1,9 milliard en 1990 à 836 millions en 2015.
  • La parité des sexes dans l’enseignement primaire est désormais réalisée dans la majorité des pays.
  • Les femmes ont gagné du terrain en matière de représentation parlementaire dans près de 90 % des 174 pays disposant de données.
  • Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de plus de moitié, passant de 90 à 43 décès pour 1 000 naissances vivantes
  • Le taux de mortalité maternelle a diminué de 45% dans le monde.
  • Le taux de nouvelles infections par le VIH a diminué de près de 40% entre 2000 et 2013
  • Les actions visant à prévenir, diagnostiquer et soigner la tuberculose ont permis de sauver environ 37 millions de personnes entre 2000 et 2013.
  • 2,1 milliards de personnes ont accès à des installations d’assainissement améliorées et la proportion de personnes déféquant à l’air libre a diminué de près de moitié depuis 1990.
  • L’aide publique au développement des pays développés a augmenté de 66% en valeur réelle entre 2000 et 2014 pour atteindre 135,2 milliards de dollars.

À l’instar des autres pays sous-développés, la mise en œuvre des OMD au Togo a permis de réaliser des progrèspour l’atteinte des objectifs à l’échéance 2015, mais aussi des contraintes qui ont freiné le gouvernement et ses partenaires dans l’élan vers la réalisation des OMD. Il ressort aussi des progrès[2] dans la réduction de la pauvreté et la faim, avec l’incidence de la pauvreté qui a baissé, passant de 61, 7 % en 2006 à 55,1 % en 2015 et l’insuffisance pondérale des enfants de moins de cinq ans qui a été réduite de moitié entre 1990 (32,8 %) et 2013 (16 %). Au niveau de l’éducation : Le taux net de scolarisation au primaire est passé de 67 % en 1991 à 94,3 % en 2015. Par ailleurs, il est à souligner que d’après le rapport des OMD du Togo, la lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose a aussi connu des progrès très encourageants de même que l’amélioration du climat des affaires et la bonne gestion de l’aide publique au développement.

Cependant, les progrès enregistrés dans la réduction de la mortalité infanto-juvénile (88 décès pour 1000 naissances en 2014 contre 152 décès pour 1000 naissances en 1990) restent loin de la cible de même que les résultats en santé maternelle qui sont mitigés et loin des cibles fixées. Il faut également souligner une amélioration de la superficie du territoire couverte par les forêts (24,24 % en 2015 contre 12,6 % en 1990) mais avec une dégradation de la proportion des écosystèmes forestiers protégés, et un accès relativement faible à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement. Au demeurant, les analyses qui sont effectuées au bout de cinq rapports de suivi des OMD permettent de tirer des leçons quant aux bonnes pratiques à capitaliser, de même que les moins bonnes à corriger pour plus d’efficacité dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030.

L’humanité a les moyens d’assurer son développement durable, c’est-à-dire de répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs[3] . Le concept de développement durable est né d’une évolution progressive des perspectives de développement. Au cours des années 50 et 60, le développement s’était surtout concentré sur la croissance économique et l’accroissement de la production par l’application de théories de productivité. Pendant les années 70, toutefois, le constat que, les fossés qui allaient grandissant entre les riches et les pauvres, entre les régions et au sein des régions elles-mêmes, a déplacé l’attention sur les questions d’équité et sur les éléments clefs qu’étaient le développement social et la distribution des revenus[4]. Pendant la même période, le constat de l’impact que la croissance économique avait sur l’environnement a attiré l’attention sur l’importance d’une intégration des préoccupations environnementales dans le processus de développement. Le développement durable est fonction des rapports qui existent entre ses trois dimensions que sont la croissance économique, le développement social et la durabilité environnementale. L’environnement, considéré comme la source de la vie, donne lieu à l’activité économique, laquelle soutient le développement social. Sans croissance, il n’y a pas de développement social. Cela étant, cette relation n’est pas nécessairement linéaire, l’environnement pouvant lui aussi influer directement sur le développement social.

L’enjeu du développement durable consiste à réaliser un équilibre dans les rapports entre ces trois dimensions. La croissance économique doit être respectueuse de l’environnement et socialement responsable. Sa viabilité sera fonction des efforts déployés en faveur, notamment, d’une utilisation efficace et durable des ressources naturelles, du recours à des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, du développement des énergies renouvelables, d’une réduction des émissions de carbone dues à la production de biens et à la fourniture de services, ainsi que d’une production et d’une consommation moins intensives des ressources, des biens et des services. Autant de facteurs qui favorisent le développement de systèmes de production performants et résistants, qui minimisent l’épuisement des ressources, leur dégradation et les émissions de gaz à effet de serre, et qui conduisent de ce fait à des économies plus fortes et plus résilientes. Les trois dimensions du développement durable s’inscrivent dans le rôle important que sont appelées à jouer la gouvernance et les institutions. Rôle d’autant plus fondamental pour le développement durable dans la région, que la gouvernance et les institutions sont les bases sur lesquelles reposent à la fois la croissance économique et un développement socialement responsable et respectueux de l’environnement. De fait, c’est par une gouvernance favorable et des institutions fonctionnelles que sont établis les cadres constitutionnels, réglementaires, légaux et de responsabilisation qui doivent permettre aux activités productives de prendre leur essor et, partant, de renforcer le développement durable.

2.   « Les ODD, une nouvelle vision pour le développement »

 

Lors de la conférence Rio +20 tenue en 2012 sur le développement durable, 17 objectifs universels, intégrants de manière équilibrer les composantes économique, environnementale et sociale du développement durable ont été définis. 17 Objectifs de Développement Durable 2015 – 2020 (ODD) ont été adoptés lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2015 et sont entrés en vigueur au 1er janvier 2016. Ils sont articulés en 169 cibles avec 244 indicateurs, sélectionnés pour permettre le suivi des progrès des Nations vis-à-vis des ODD. Les ODD succèdent dans un agenda unique aux Objectifs du Millénaire pour le Développement 2000 – 2015 arrivés à échéance. Les ODD ont été donc conçus suivant cinq principes fondamentaux[5] : l’appropriation nationale, l’universalité, la lutte contre l’exclusion, l’approche fondée sur les droits de l’homme et l’approche intégrée du développement durable. Les objectifs[6] composants ce nouveau programme sont les suivants :

1.    Éradication de la pauvreté (éliminer l’extrême pauvreté et la faim)

2.    Sécurité alimentaire et agriculture durable (éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable)

3.    Santé et bien-être (permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge)

4.    Éducation de qualité (assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie)

5.    Égalité entre les femmes et les hommes (parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles)

6.    Gestion durable de l'eau pour tous (garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau)

7.    Énergies propres et d'un coût abordable (garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable)

8.    Travail décent et croissance durable (promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous)

9.    Infrastructures résilientes et innovation (bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation)

10. Réduction des inégalités (réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre)

11. Villes et communautés durables (faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables)

12. Consommation et production responsables (établir des modes de consommation et de production durables)

13. Lutte contre les changements climatiques (prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions)

14. Vie aquatique marine (conservez et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable)

15. Vie terrestre (préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité)

16. Paix, justice et institutions efficaces (promouvoir l’avènement
de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous)

17. Partenariats pour la réalisation des objectifs

 

3.   Des secteurs clés à prioriser

 

 «Il faut privilégier les secteurs prioritaires pour une mise en œuvre des ODD en Afrique et au Togo »

Après le bilan de la mise en œuvre des OMD et la prise en compte des insuffisances lors de l’élaboration des ODD, les pays en voie de développement se retrouvent presque dans tous les objectifs et cibles définies. Malheureusement, les ressources financières et techniques dont disposent ces pays ne leur permettent pas de mettre entièrement en œuvre les objectifs définis. À l’instar des pays en voies de développement d’Afrique, le Togo doit orienter ses énergies sur les secteurs du développement agricole qui occupe près de 60% de la population active, le développement des infrastructures de production, l’amélioration du secteur social et de la gouvernance.

 

« L’agriculture, les infrastructures et la bonne gouvernance ; des secteurs clés à prioriser dans la mise en œuvre des ODD au Togo »

 

L’Agriculture est un secteur à fort potentiel économique, un défi majeur pour le développement. Elle emploie plus de 65% [7]de la population togolaise, elle constitue alors un secteur clé pour l’atteinte de l’ODD n°1 : Eradication de la pauvreté. Depuis la crise alimentaire de 2008, le Togo a initié des séries de projets et programmes pour une réponse rapide et efficace à travers le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité alimentaire (PNIASA).

Aussi, dans le cadre de sa politique de relance de l’économie nationale, des réformes administratives et institutionnelles ont aussi été entreprises par l’État togolais en vue d’optimiser les résultats des différentes institutions étatiques. Ainsi, l’Observatoire de la Sécurité Alimentaire du Togo (OSAT) créé depuis le 1er  août 1997, a été transformé en un établissement public dénommé « Agence Nationale de la Sécurité Alimentaire du Togo (ANSAT) » par décret présidentiel N°2008-128/PR du 02 octobre 2008 avec les missions ci-après : (i) Evaluer et constituer les stocks de sécurité nécessaires chaque année ; (ii) Mettre à la disposition des agents économiques l’information permettant des échanges inter régionaux des produits vivriers ; (iii) Garantir des prix rémunérateurs aux producteurs de produits vivriers ; (iv) Stimuler des initiatives locales et régionales en vue de favoriser la gestion des réserves alimentaires détenues par les groupements, les unions et les fédérations de groupements des producteurs de produits vivriers  et (v) Promouvoir la commercialisation du surplus de production à des prix rémunérateurs.

Les actions coordonnées dans le secteur agricole togolais a permis malgré les difficultés, de relever le défi du déficit en produit céréalier - aliments de base des populations – passant de -13% à +13%. Ce qui a valu même une distinction de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).La FAO a salué les progrès ‘exceptionnels’ accomplis qui permettront avant 2020 de parvenir à un taux de prévalence inférieur à 5%. Le Togo se place ainsi dans le peloton de tête des pays étant parvenus à cet objectif comme l’Afrique du Sud, l’Indonésie, Panama, la Tunisie ou Trinidad et Tobago.

Les acquis du PNIASA ont permis au Togo de réduire de moitié la prévalence de la sous-alimentation de 32,8% à 16,5% entre 1990 et 2012. En outre, entre 2010 et 2014, le PNIASA a permis de baisser de 40% la proportion de personnes sous-alimentées passant de 18,9% à 11,4%, soit d’une population de 1,2 million à 0,8 million. Ces performances ont valu au pays deux récompenses de la FAO au cours de sa 38ième et 39ième conférence à Rome respectivement en juin 2013 et juin 2015. Il faut noter que la dynamique de réduction s’est butée aux chocs des crises politiques, économiques et alimentaires de 2005 et de 2008 avant de se relancer définitivement à partir de 2012 avec le démarrage des projets plus structurants du PNIASA.

La situation du Togo sur le plan de la sécurité alimentaire s’est beaucoup améliorée ces 5 dernières années ; le bilan céréalier qui était de -13% en 2009, est passé à +13% entre 2010-2012 et se situe à +16% en 2015.

Evolution de la sous alimentation au Togo entre 1990 et 2016

Le Togo ne connait pas de crise alimentaire et n’est ni en phase d’urgence alimentaire ni en phase de famine. Des 18 pays d’Afrique subsaharienne qui ont atteint la cible 1c des OMD en réduisant de moitié la proportion de personnes sous-alimentées ( 32,8% en 1992 à 16,6% en 2010), le Togo fait également partie des pays en passe d’atteindre l’objectif du Sommet mondial de l’alimentation (SMA) en passant de 1,2 million en 2012 à 0,8 million de personnes souffrant de la faim. Ce qui, rapporté à la population totale passe de 18,9% à 11,4%.

La croissance moyenne annuelle du sous-secteur des productions végétales au Togo est passée de 3,12% durant période la 2002-2007 à 3,55% durant la période 2010-2015.Le taux d’autosuffisance céréalière est passé de 101,26% à 112,33%, soit une augmentation de +11,07% entre les deux périodes. La croissance du sous-secteur élevage a légèrement progressé de 6,52% en moyenne entre 2002-2007 et à 6,72%. 2010-2015, pour une cible fixée à 6,9%. En moyenne, le tau d’accroissement du sous-secteur pêche et aquaculture a progressé, puisque la quantité de poissons produite au niveau national s’est accrue de 22,98% soit une augmentation de 4 165,14 tonnes de poissons. D’une manière générale, le Togo a amélioré la disponibilité alimentaire, notamment pour certains aliments de base tels que l’offre céréalière et en protéines animales.

Donc pour faire de l’agriculture un levier du développement, le Togo a élaboré une nouvelle politique agricole[8] arrimée sur les objectifs de développement durable (ODD), la directive 006 de l’UEMOA et la politique agricole régionale (ECOWAP). Les ODD visent à assurer la dignité pour tous à l’horizon 2030 à travers la mise en œuvre des actions qui concourent à l’atteinte de ces ODD notamment éliminer la pauvreté, transformer nos vies et protéger la planète « Rapport de synthèse du Secrétaire général des Nations Unies (ONU) sur le programme de développement durable pour l’après-2015». Cette politique beaucoup plus ambitieuse basée sur le développement des agropoles[9] témoigne des ambitions du secteur à jouer sa partition pour inscrire le Togo sur la voie de l’émergence.

Un agropole est un cluster dans le secteur agricole qui peut être entendu comme une zone d’activités à vocation agricole ou agro-industrielle et logistique, qui regroupe plusieurs acteurs de taille et de niveau technique et technologique variable, évoluant sur une ou plusieurs filières agricoles ciblées. La proximité géographique de ces acteurs leur permet de mutualiser les infrastructures de base (routes, eau, énergie, télécommunications, laboratoire de contrôle de qualité, entrepôts frigorifiques, etc.), les services à l’entreprise (financement, transport, gestion de déchets, sécurité / gardiennage, recherche, technologies et techniques résilientes et performantes, formation, conseils et accompagnement, etc.), les services au personnel des entreprises (école, garde enfants, pressing, hôpitaux, etc.). Le Cluster ou l’agropole contribue à l’intégration de tous les maillons des filières ciblées, d’aval à l’amont, ainsi qu’à la mise en place d’une offre complète pour accueillir les investisseurs et les entreprises agricoles. Cette offre se traduit en termes d’environnement favorable aux affaires, comprenant des services de conseils spécialisés, des services de mentorat / d’accompagnement pour les entrepreneurs à : (i) consolider et développer les marchés, (ii) améliorer leur accès à l’innovation et aux financements sécurisés et adaptés, (iii) établir des partenariats intelligents stimulant la valorisation des potentialités locales et régionales.

Dans le secteur, les infrastructures de production, de transformation, de conservation ont été développées. Les efforts doivent être accentués avec les agropoles pour créer des pôles attractifs et stimuler le marché local.

Aujourd’hui, il faut réfléchir globalement et agir localement.

La diaspora togolaise doit aussi apporter un appui considérable dans la recherche de débouchés pour les produits agricoles dans leur pays de résidence. Ceci va pouvoir garantir l’écoulement des produits. Le forum national de la Diaspora doit contribuer à l’essor de l’agroalimentaire. Des productions de qualité se retrouvent sans débouché alors que ce n’est pas le besoin qui manque sur le marché international.

Du développement du Secteur social  à l’amélioration de  la gouvernance.

Les défis les plus importants tels que (i) les services sociaux de base, (ii) les infrastructures de production et de développement rural, pourront se réaliser à travers  (ii) l'amélioration de la gouvernance. Dans cette dynamique, le Togo à l’instar des autres pays africains s’inscrit dans un processus de décentralisation qui va permettre de transférer une partie de la gestion aux communautés locales.

En vue de réussir ce processus, il est très important de sensibiliser toutes les parties prenantes au niveau local notamment les élus locaux, les organisations de la société civile, les CVD, CDQ, les jeunes, les organisations non formelles et les pouvoirs d’influences. Il est question aujourd’hui que les populations s’approprient la problématique du développement local. Qu’ils définissent leur priorité conformément au plan national de développement (PND).

Le désintéressement à la chose publique est un des facteurs qui entrave la réussite des initiatives d’amélioration des conditions de vie des populations. La chose publique est une affaire de nous tous. C’est le manque de reddition des comptes  qui continue de faire grandir ce désintéressement ; ce manque de confiance. Pour que la décentralisation en cours réussisse, il est important qu’une réédition des comptes publique soit faite pour que la population s’approprie des atouts et des difficultés auxquelles font face les pouvoirs publics.

L’État à lui seul ne pourra pas répondre au besoin de toute sa population. Chacun à son niveau doit pouvoir apporter sa contribution aussi petite que ça soit pour changer ou améliorer quelque chose.

La difficulté, c'est surtout les indicateurs par rapport aux ODD pour les États

Aujourd’hui, les ODD sont intégrés dans les politiques nationales de développement. Un accompagnement des Nations unies à travers ses agences d’exécution a permis de prendre en compte les 17 ODD dans les politiques. Le changement de langage ou des terminologies autour du développement des OMD aux ODD, met les pays africains devant des défis continus au regard des enjeux qui sont énormes et croissants avec l’augmentation de la population. Particulièrement pour cette nouvelle approche de développement, la mesure des indicateurs est la difficulté majeure pour les États africains. Le Togo à l’instar des autres pays ne dispose pas d’outils modernes et efficaces pour mesurer correctement les résultats dans certains secteurs en vue de s’assurer de l’atteinte des indicateurs.

C’est pour cela que chaque pays ne devrait pas chercher à traduire tous les 17 ODD dans son programme. Il s’agira  de choisir des secteurs clés sur lesquels les indicateurs seront mesurables et vérifiables sur le terrain. Ainsi, à l’évaluation des ODD, on pourra véritablement mieux dégager les résultats engrangés lors de l’évaluation finale de sa mise en œuvre.

4.   « Les organisations de la société civile togolaise, des acteurs clés dans la vulgarisation et l’atteinte des ODD »

 

Le Togo a adhéré aux Objectifs du Développement Durable (ODD) depuis quelques années. Pour l’accompagner dans ce combat, les Organisations de la Société Civile (OSC) se mobilisent pour que le bilan du Togo à l’horizon 2030 soit en majorité positif; elle a donc trouvé sa place et mène des actions devant concourir à l’appropriation des ODD par les populations, l’accompagnement de l’État dans l’élaboration du plan national de développement (PND)[10] et constitue une veille citoyenne pour le contrôle de l’action de l’État. C’est dans ce cadre qu’à travers ses faitières, elle initie des séries d’activités et de projets non seulement pour la vulgarisation, mais aussi pour l’appropriation des ODD par les différentes couches sociales togolaises. Elle a organisé une table ronde qui a donné pour résultat plusieurs recommandations.

Les Organisations de la Société Civile togolaise ont tout d’abord dressé un bilan quasi négatif des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Un échec qu’elles expliquent par un manque de synergie et de concertation dans les actions menées. Pour cette seconde occasion qui est donnée auTogo pour faire ses preuves en matière de développement durable, la société civile s’active pour jouer son rôle, faire bouger les lignes et mettre le bénéficiaire à la base au cœur des actions. De ce fait, la décentralisation reste primordiale afin de rapprocher les services sociaux de base des populations. D’ailleurs, les organisations de la société civile ont décidé de sortir de leur léthargie et d’impacter les efforts du Togo pour atteindre les 17 Objectifs de Développement Durable. La société civile se prend désormais en charge au Togo, pour booster le processus des ODD[11].

L’Observatoire Ouest Africain du Développement Durable (OOADD) par exemple s’est assigné une mission : celle de faire connaître les Objectifs du Développement Durable (ODD) aux jeunes togolais en général et aux étudiants en particulier, à travers son « PROJET DE VULGARISATION DES ODD (PV-ODD) ». Ainsi donc,  l’OOADD fait le tour de 22 Universités du Togo pour une meilleure appropriation des ODD par les jeunes étudiants. Le projet PV-ODD a pour objectif général de partager les ODD avec les étudiants et les éduquer sur le concept du développement durable en vue de susciter en eux des actions en faveur du développement durable.

À l’instar de l’OOADD, la société civile Togolaise accorde une importance capitale à la réussite des ODD et prend une part active pour l’atteinte des indicateurs définis pour le bien-être de la population Togolaise.

Parmi les 17 objectifs, le Togo met un accent particulier sur l’élimination de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et à l’assainissement, une croissance partagée et durable, la protection de l’environnement ou encore la lutte contre le chômage.

 

 

En somme, pour réussir à atteindre ces objectifs, il est important de (i) le renforcer les systèmes nationaux de production et d’analyse des données ; (ii) renforcer les capacités pour une meilleure appropriation des ODD et de l’approche systémique qui les sous-tend ; (iii) mettre en œuvre des campagnes de formation et d’information sur l’économie verte (approche, principes, outils et bénéfices en matière de développement durable) ; (iv) mobiliser des moyens financiers, y compris internes ; et (v) améliorer la coordination entre les acteurs.

 

 

 

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

-      Rapport Brundtland des Nations Unies, 1987,

-      Rapport de la Commission économique pour l’Afrique, Africa Regional Report on Sustainable Development, mai 2012

-      http://www.undp.org/content/undp/fr/home/librarypage/poverty-reduction/sustainable-development-goals-booklet.html

-      http://img.over-blog-kiwi.com/2/28/59/45/20170601/ob_e645d6_index.png

-      Objectifs du Millénaire pour le développement,Rapport 2015 ONU

-      Cris DADA, Article Rapport OMD Togo http://lavoixdelanation.info/togo-valide-dernier-rapport-omd/?print=pdf consulté le 12 février 2018 à 19 :09

-      Programme national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle -PNIASAN- 2017-2026

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FENAM 2015, 3ème Edition.

Publié le 23/07/2015 à 13:59 par jbyarbondja Tags : cadres richesse concours afrique png roman centerblog image poème jeune sur prix demain

 

 

Car-FENAM.jpgLe Festival Nataan-man (FENAM) un rendez-vous culturelle et sociale annuel qui se déroule dans la région des savanes au mois de septembre.

C’est un évènement de premier choix pour la Jeunesse de la Région des Savanes, qui contribue à : promouvoir les richesses culturelles et les valeurs civiques, cultiver et entretenir les valeurs intrinsèques de PARDON, de TOLERANCE, de NON-VIOLENCE, de RECONCILIATION, et de PAIX.

Cette initiative  (FENAM) est porté par l’Association Nataan-man, entendu littéralement « la fraternité est douce » en langue du milieu ou encore « la fraternité est bénéfique et avantageuse pour tout pratiquant », fruit de la vision de plusieurs jeunes qui ont foi à l’avenir de la jeunesse. Nataan-man est enregistré sous le numéro de récépissé N° : 1454/MATDCL-SG-DLPAP-DOCA et publié au journal officiel (jo) de la République Togolaise.

 

Le développement d’un pays passe aussi par la culture de la paix, de la non violence et le renforcement de la cohésion sociale. Une jeunesse consciente, responsable et citoyenne est un moteur de développement. Les valeurs culturelles et traditionnelles sont et restent aujourd’hui pour la jeunesse le schéma rassurant qui puisse conduire les filles et les fils à cultiver et entretenir une PAIX pérenne ; le premier moteur du développement de notre pays.

 

C’est dans cet optique que l’association Nataan man entendu littéralement « la fraternité est douce » en langue du milieu ou encore « la fraternité est bénéfique et avantageuse pour tout pratiquant » ; depuis trois ans successive tente d’apporter sa modeste pierre pour sceller là, dans les cœurs et dans les esprits des JEUNES, le PARDON, la TOLERANCE, la RECONCILIATION et la PAIX à travers plusieurs projets.

 

En 2013, l’Association a lancé la 1ère édition du FESTIVAL NATAAN MAN. Festival qui a successivement connu l’adhésion totale des cadres de la région ainsi que les artistes musiciens originaires de la région des savanes respectivement Master Popa en 2013 et Jey-Liba en 2014.

 

Cette édition de 2015 veut amener davantage les JEUNES à découvrir les vertus et la richesse de la PAIX, du PARDON et à bannir la VIOLENCE de leur comportement, et surtout promouvoir les valeurs civiques dans leur quotidien.

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Le FENAM 2015 se déroulera du 18 au 21 Septembre dans quatre préfectures de la région des savanes à savoir Oti, Tandjouaré, Cinkassé et Tône et se clôturera par la célébration de la journée internationale de la paix autour du thème « Ta paix c’est ma paix, man paix c’est ta paix. »

 

L’ensemble des activités inscrites au programme du Fenam 2015 3ème édition seront des campagne de sensibilisation à la promotion de la paix, de la non violence et des valeurs civiques à travers :

 

-Un concours de chanson Talent FENAM doté de Prix

-Un concours de Poème et Slam

-Un concours de sketch

-Galla de football petit poteaux regroupant les équipes des quartiers de Dapaong

-Forum débat autours des questions d’actualités et de développement de la région des savanes diffusé en direct sur toutes les radios de la région « Au cœur de la savane»

-Action sociale : Remise de kits aux malades du CHR de Dapaong

-3 Grandes soirées de sélection des finalistes

-Une Soirée Non à la violence grande finale des différents concours

-Célébration de la journée internationale de la paix 2015 : Caravane à travers la ville et cérémonie de Remise des prix aux lauréats des différents concours

 

 Ensemble Disons Oui à la Paix, Non à la Violence et promouvons des comportements civique dans notre quotidien pour que notre Afrique de demain soit au rendez-vous du développement.

Reportage de la TVT sur le FENAM sur ce lien https://youtu.be/ojVWjbPX25k

La nuit des étoiles 2014 : c’est parti

Publié le 28/02/2014 à 11:27 par jbyarbondja Tags : danse artiste paysage sport littérature sourire musique mode histoire photo chez monde moi merci image nuit sur

L’animatrice 5 étoiles Togolaise Edwige N’ ZONOU a étalé toute sa classe pour ce premier numéro de l’année ; sa première apparition télé de 2014.

Depuis le début de l’année tout le public a attendu impatient l’apparition de leur présentatrice vedette Edwige N’ZONOU. Conceptrice et présentatrice de l’émission « Midi délice » depuis plus de 5ans, elle revient en ce début de l’année avec le 3ème numéro de sa nouvelle émission « la nuit des étoiles ».

 

Edwige N'ZONOU / Présentatrice de l'émission "La Nuit des Etoiles" Photo:JB YARBONDJA

 

Le Samedi 22 Février dernier, dans un décor splendide Rouge –blanc, les téléspectateurs ont suivi «La nuit des étoiles » ;une émission télé conçue et présentée par Edwige N’ZONOU de l’Agence PAM.C’est l’esplanade de la TVT avec un décor riche en couleur, lumières et sons qui ont accueilli le public invité pour suivre l’émission en live. Très attendu par le public la présentatrice avait rendez-vous avec ses fans.

 

Le ton a été donné avec une étoile montante de la musique Togolaise « Almok » qui a profité de cette occasion faire un point sur sa carrière musicale. Pour la petite histoire, c’est grâce à 70F de crédit elle a lancé sa carrière. On peut réussir à partir de rien.Omar B et son groupe OB Connexion ont réchauffé les cœurs des spectateurs et téléspectateurs présents à travers leur prestation. Le premier temps fort de cet numéro a été la présentation de la danse traditionnelle «Agnanga» ;

 

Danse traditionnelle AGNANGA / Photo:JB YARBONDJA

 

la danse des filles vierges présentée par un groupe de jeunes filles vierges qui se sont déplacées pour la circonstance. Pour rappel le numéro deux avait vu la participation de la danse des « kondona » de la Koza.Pour agrémenter la fête, l’artiste Folo  a donné du sourire comme il sait très bien le faire.

 

Le grand moment tant attendu de la soirée a été la prestation d’une étoile de la musique ivoirienne invitée spécialement pour la circonstance. Bailly SPINTO a fait danser toute l’assistance présente à cette émission dans une prestation comme s’il était dans son jeune âge ; en tout cas la musique n’a pas d’âge.

 

Bailly SPINTO Artiste Ivoirien en pleine prestation /       Photo:JB YARBONDJA

 

 C’est une innovation qu’apporte le sublime princesse de la TVT Edwige N’ ZONOU à travers son agence PAM dans le paysage culturelle Togolais. Les invitations d’artistes étrangers au Togo ont toujours été l’apanage des sociétés de téléphonies mobiles pour leurs campagnes publicitaires et promotionnelles ou les grands rendez-vous annuel comme Miss Togo. Aucune Télé n’a jamais invité un artiste pour un de ces programmes afin de faire plaisir à leur téléspectateur.  Aujourd’hui, c’est une nouveauté sur les télévisions et une fierté de voir un artiste étranger être invité spécialement pour une émission télé. La nuit des étoiles s’impose dans le paysage culturel togolais comme la meilleure émission télé. Vivement qu’elle puisse grandir et avoir davantage de soutien pour offrir au plus d’un million de téléspectateur Togolais tout le plaisir du monde.

Le rendez-vous est pris pour très bientôt pour le  prochain numéro. Après cette émission nous avons approché pour vous l’animatrice Edwige N’ZONOU. Elle s’est confiée à nous.

 

C’est quoi la nuit des Etoiles ?

 

Edwige :La Nuit des Etoiles est une grande première consacrée aux artistes et à la culture togolaise. Pendant deux  heures  (2h), les célébrités du monde de la musique, du sport,  de la littérature et de la mode togolaise et d’ailleurs vont faire le bilan de leur parcours. La nuit des stars se présente sous forme d’un plateau où la présentatrice reçoit des invités, suivie d’une prestation (en live ou semi live) d’artistes.

 

Quel genre d’artistes  invites-tu dans cette émission ?

 

Edwige :« LA NUIT DES ETOILES » regroupe les meilleurs artistes, togolais, étrangers et des invités spéciaux.

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à créer une telle émission alors que tu avais déjà une autre émission sur laquelle tu mettais toute ton énergie ?

 

Edwige :Elle vient compléter la programmation sur nos chaines de télévision. Au-delà de son aspect festif, l’esprit de ce programme est aussi d’offrir l’occasion aux artistes, aux sportifs  et aux hommes de culture d’ici et d’ailleurs  de partager avec les téléspectateurs leur histoire professionnelle et personnelle. Vous avez vu Bailly SPINTO, c’est un artiste !Il s’agit d’accrocher l’attention de ses derniers sur les faits marquants, qui ont affecté de manière significative le parcours de ces personnalités en termes d’expériences, de difficultés, de succès, d’inspirations, de  motivations, de perspectives etc…

 

Quel objectif poursuis-tu à travers ce programme télé ?

 

Edwige :L’objectif principal de ce programme que nous voulons périodique vise à offrir une production de qualité comme vous l’avez vu aujourd’hui, répondant aux standards internationaux en vue de sortir la culture togolaise des sentiers battus, et pour la proposer à la face du monde.

 

Aujourd’hui c’est l’agence PAM qui produit l’émission. C’est quoi PAM ?

 

Edwige :PAM c’est mon Agence de communication. Nous sommes une équipe de professionnel dans la communication et l’événementiel, nous sommes dans une dynamique à apporter de riche programme, émission télé aux chaines Togolaises et internationales.

 

Aujourd’hui Comment trouves-tu la  musique Togolaise ?

 

Edwige :La musique Togolaise avance. C’est une fierté pour nous. Il y a quelques années il était impossible de jouer et danser sur des rythmes de chez nous pendant une heure, de suivre des clips togolais sur les chaînes internationaux. Mais aujourd’hui nous avons une variété et c’est une satisfaction pour moi. Je sais que le chemin est encore long mais nous arriverons. Je sais que les artistes y travaillent et nous allons les accompagner efficacement.

 

Ton mot de fin

 

Edwige :Juste dire merci à ceux qui croient en nous et nous soutiennent et demander à tout le monde de toujours garder le sourire car le sourire fait toujours du bien.

 

Décor de l'émission/Photo:JB YARBONDJA

 

JB YARBONDJA, En Avant la culture

De DJ à artiste, le chemin n’est pas long.

Publié le 23/09/2013 à 11:08 par jbyarbondja Tags : merci vie moi monde chez belle bonjour travail musique dieu afrique concours artiste image centerblog roman
De DJ à artiste, le chemin n’est pas long.

De DJ à artiste le chemin n’est pas long, voilà une preuve avec OUDY 1er qui fait aujourd’hui la fierté de la musique Africaine.

Depuis son concept «  Tchoumakaya » Il  fait parti des faiseurs de coupé décalé les plus apprécié de sa génération. Il s’est frayé un chemin dans le mouvement à coté des DJ de là Cote d’Ivoire. Entre deux concerts, Ousmane Ziakou Deen Camar de son vrai nom alias OUDY 1ers’est confié au micro de Radio Afrika à Paris.


Messieurs à vous la  parole

RADIO AFRIKA : Peux-tu te présenter aux auditeurs de Radio Afrika en quelques mots ?

OUDY 1er : Bonjour toute l’Afrique, bonjour à tous, C’est Oudy 1er, DJ mannequin, chanteur, musicien, compositeur coupé décalé. Mon premier concept était « Tuer pour tuer », mais le grand public m’a connu avec « Le tchoumakaya » et aujourd’hui, j’ai enchainé avec « Doudouba », « le Tounki fare » qui a été bien reçu. Actuellement, je suis un nouvel album qui s’appelle « Never give up »

RADIO AFRIKA : DJ au départ, comment s’est fait la reconversion des night- club, tu te retrouves sur les scènes ?

OUDY 1er: D’abord avant de venir en  Europe, j’ai été meilleur DJ au concours national de Disc-jockey, arrivé ici, j’ai commencé a mixé dans les boites et à l’université et c’est en cette période qu’est né le coupé décalé, en tant que Dj, j’ai essayé d’apporter ma petite touche musicale à ce grand mouvement créer par des frères africains. Moi je suis guinéen, j ai trouvé naturel de participation à ma manière à ce mouvement des jeunes africains pour conquérir le monde. C’est ce que je fais de la plus belle des manières

 RADIO AFRIKA : On vous taxait des textes légers, on vous taxait de faire rêver les jeunes avec ce concept éclair, maintenant vous vous rangez dans le clan d’artiste avec orchestre dans vos concerts, comment se fait cette mutation ?

oudy-1.jpgOUDY 1er : Ca se passe très bien pour, ce qui est bien en ce moment, nous essayons de donner beaucoup d’espoir aux jeunes gens aujourd’hui beaucoup d’entre eux à un moment de la vie se retrouvait sans  d’espoir. Leur montrer aussi que dans la vie quand on veut, on peut. Quand on se donne les moyens de la réussite, elle peut arriver .Montrer surtout à ces gens qui pense qu’’en Afrique il n’y a que la famine, la guerre, des maladies telles que le sida et pleines d’autre maladie. Non, nous on veut leur montrer, qu’il n’ya pas que ca, qu’en Afrique, il y’a la joie, il y’a de très belles choses et aussi prendre conscience aux jeunes qu’il faut se battre, la réussite tombera pas du ciel. Quand on veut, on peut  et quand on se met au travail ca paye, nombreux sont les Dj qui dormaient sur des tables, aujourd’hui roulent dans de belles et grosses voitures. C’est pour dire tout simplement que quand on se met au travail on peut avoir un lendemain meilleur.

RADIO AFRIKA : Dans ton avant dernier album, tu as fais un featuring avec Petit Kandia et pleins d’autres collaborations, c’est un retour aux sources ou tu veux récupérer là source pour ta carrière ?

OUDY 1er :C’est un peu les deux, il y’a un adage qui dit celui qui sait pas d’où il vient, il ne saura jamais ou il va. Moi je suis un chanteur aujourd’hui  reconnu internationalement  Coupé décalé, je suis guinéen de père et de mère. J’essaie de me démarquer à ma manière, de faire plaisir non seulement à la côte d’ivoire, à la Guinée à qui j’appartiens, j’essaie de trouver le juste milieu pour faire plaisir à tous mes fans à travers l’Afrique et le monde. Je pense que chez moi, j ai une culture qui mérite d’être expose et exporte parce qu’elle est très riche .Qui n’a pas connu Mory Kanté, sekouba Bambino sans oublier le Bembeya Jazz, je fais partir de cette nouvelle génération dont il est important pour nous de mélanger ce rythme que j’appelle Afro- beat à ma culture guinéenne voila pourquoi je fais des featuring pour atteindre plusieurs rythmes de chez moi

RADIO AFRIKA : En apparence vous briller beaucoup, les jeunes veulent vous ressembler, c’est vrai  vous arriver là par le fruit du travail, mais pour dissiper le rêve de pas mal de ces  jeunes qu’elle peut être ton conseil à leur égard ?

OUDY 1er : Je dirais à tous mes frères que d’abord dans la vie il faut aller à l’école, c’est une basse fondamentale. Si je m’exprime aujourd’hui correctement c’est parce que j’ai  eu cette basse d’éducation, j’ai eu mes diplômes. Je fais la musique aujourd’hui, demain mais si j’arrête, je repars faire le métier de juriste, c’est pour vous dire l’importance de l’école dans la vie d’une personne. En tant que artiste pour signer des contrats il est important de savoir lire et écrire. Quand tu décide de faire métier, il faut vraiment le faire sans tricher, atteindre le succès peut être long, mais au bout de l’effort et du travail, il ya toujours la réussite. Le but n’est pas d’arriver tout de suite, le succès peut arriver d’un coup, c’est possible ou un don de dieu mais avec le travail on maintient longtemps le succès. Je dirais à mes frères de ne pas perdre espoir, de redoubler d’effort. Mais pour nous artiste, c’est vrai que qu’on est  assez bling bling , c’est pour aussi être présentable sur des chaines de télévisions  du monde car quand on voit , on voit aussi notre continent.

RADIO AFRIKA : On va se dire au revoir, OUDY 1er, merci de nous avoir accordé cette interview, vos victoires sont nos victoires, on se dit « Wontanara » comme on dit à Conakry.

OUDY 1er : Wontanara ,big up à toute l’Afrique , merci Mory pour cette radio qui montre et qui parle de tout ce que nous faisons ici en Europe, car l’Afrique n’est pas forcement au courant de tout, cette radio est le pont  entre nous artistes africains vivant en Europe et notre patrie mère l’Afrique, Bravo à Radio Afrika. Je dirais merci à toute l’Afrique de soutenir tout ce que je fais, on est ensemble «  Wontanara » et que la paix soit en Afrique, bye bye. 

http://youtu.be/zb93baBlXr0

Merci à vous deux et à vous nos lecteurs; revenez nous voir bientôt pour plus de découverte et d'info culturelle

En avant la culture Africaine

 

 

 

 

Découverte: GASANDJI une voix montante de l'Afrique

Publié le 17/09/2013 à 12:57 par jbyarbondja Tags : merci moi monde chez france musique afrique artiste rock congo
Découverte: GASANDJI une voix montante de l'Afrique

De plus en plus de voix africaine s’élèvent sur la scène musicale internationale. Notre confrère Mory Touré avec son projet de Radio Afrika est allé à la rencontre d’une voix montante de la musique africaine ; GASANDJI. Elle prépare la sortie officielle de son nouvel album portant son nom « Gassandji »

Elle fait partie de cette nouvelle  génération des voix féminines africaines sur la scène internationale. Avant la sortie officielle de son nouvel album « Gasandji » et la présentation du clip « Libela », elle s’est confiée au micro de Radio Afrika depuis Paris.

Madame et monsieur on vous écoute.

Radio Afrika : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots  à nos auditeurs d’Afrique car vous n’êtes pas connue en certains endroits du continent ?

Gasandji : Je m’appelle Gasandji, je suis très heureuse de pouvoir être en contact avec les auditeurs de toute l’Afrique. Je suis artiste, auteure compositrice. Je viens  parler de mon tout premier disque qui est sorti en France au mois d’avril dernier. L’album s’appelle « Gasandji » et actuellement je suis en tournée un peu partout. Je vis en France depuis  près de 10 ans. Je suis né au Congo, je suis congolaise, j’ai grandi dans beaucoup de pays en Afrique  notamment au Gabon. Je peux même dire que je suis gabonaise aussi (rire), en tout cas je suis africaine, voila.

Radio Afrika : De par votre position, est-il  plus facile de réaliser  son rêve d’artiste quand on débarque en France ?

Gasandji : Non, ce n’est pas facile. Quand je fais une rétrospective de mon parcours, je constate que les choses ne se sont jamais passées comme si on partait déposer une lettre  à la poste. J’ai l’habitude de me battre, donc je n’ai aucun regret  du parcours que j’ai eu. Finalement ce n’est pas le but, c’est le chemin qui est important et cela ne peut que te faire grandir. Aujourd’hui, je suis prête à recevoir ce que j’ai demandé.

Radio Afrika : Vous chantez en « lingala », on vous  voit en transe et en communion quand vous  êtes sur scène, pourquoi ce choix bien que vous chantiez de temps à autre en français ?

Gasandji : Déjà je parle le lingala naturellement, j’ai grandi avec cette langue. Pour moi, je n’ai pas réfléchi quand j’ai commencé à écrire mes chansons en lingala, tout vient naturellement. Parfois il y a des textes que je fais qu’on ne peut  pas retranscrire en français. Ces textes comportent  tant de force, tant d’émotion : le stylo, mon cœur me poussent à m’exprimer en lingala. C’est aussi pour faire un clin d’œil à mes compatriotes et qu’ils sachent que je suis un des leurs.

Radio Afrika : Quel est votre style musical ?

Gasandji :Tu sais, ma direction est vraiment artistique et non stylistique, la différence est là. Demain si j’ai envie de faire un autre genre  comme du  reggae, c’est parce que je sentirai un feeling et c’est ce qui me poussera  à aller vers ce genre. Pour moi c est d’abord l’expression qui est importante et non le style. Il m est arrivé d’écouter des chansons de rock qui m’ont touchée mais  que je n’écouterai  pas forcement tous les jours chez moi. Demain si j’ai envie d explorer un style, je ne vais pas me gêner .Notre continent, spécifiquement le Congo, est tellement riche en rythmes, en mélodies… que  j’en ai envie d’exploiter et le faire découvrir au monde.

Radio Afrika : Vous êtes en tournée un peu partout en Europe, mais du 5 au 6 décembre prochain, vous  irez jouer au Congo dans votre pays au festival «Bassango », devant votre famille pour la première fois. Peut- on imaginer votre esprit à l’heure de ces retrouvailles ?

Gasandji : waouh, je sens que je vais pleurer! Je ne saurai quoi dire… là, le fait d’en parler même, j’en ai la chair de poule. Je pleure là (émotionnée).

Radio Afrika : Avez-vous des opinions politiques ?

Gasandji : On a la chance de prendre le micro et de parler devant de millier de personne, mais ce qui est important pour moi, c’est de parler à ces jeunes africains qui feront l’Afrique de demain. Je n’ai pas envie de parler aux  politiciens parce qu’ils n’entendent pas nos critiques. Je ne vais pas parler aux sourds, je préfère parler aux gens qui peuvent encore changer la donne. Dans mes chansons, je raconte aux jeunes gens que ce sont eux qui feront l’Afrique de demain.

Radio Afrika : Merci Gasandji, nous vous souhaitons beaucoup de chance dans votre jeune carrière, puisse vos victoires, vos réussites,  partout dans le monde soient ceux des africains, c’est le slogan de Radio Afrika.

Gasandji : «  Melessi » en lingali ça veut dire merci.

 

Monsieur et dames et chers lecteurs merci de nous avoir visité et revenez nous voir bientôt avec plus de nouveauté 

Zoom: Jean phillipe Rykiel domine son handicape

Publié le 09/09/2013 à 12:49 par jbyarbondja Tags : merci vie moi monde homme bonne chez amour france travail musique nature carte afrique artiste actualité
Zoom: Jean phillipe Rykiel domine son handicape

Ils sont nombreux ces occidentaux qui côtoient et poussent  les artistes africain à avancer dans leurs carrières musicales. Notre confrère Mory Touré  de Radio Africa est allé à la rencontre avec Jean philippe Rykiel,  musicien français aveugle, arrangeur et côtoyant la musique africaine depuis plusieurs années. Malgré son handicape il reste incontournable dans le domaine.

Je vous invite à aller à sa découverte ; messieurs à vous la parole.

Radio Afrika : Vous êtes dans votre studio situé  dans le 14ém arrondissement,  est ce pour des  recherches personnelles ou vous peaufiner un nouvel opus ?

Jean phillipe Rykiel (JPR) : Je m’amuse un peu car je viens de rentrer de vacances .Je viens de passer 3 semaines chez mes parents dans la campagne : la nature, rien autour, j’ai apporté juste un clavier et je ne m’en suis pas servi. Voilà, c’était une détente et là, je suis entrain de reprendre le boulot progressivement, je n’ai pas beaucoup touché mes claviers donc mes doigts sont au ralenti là (rires !)

Radio Afrika : Vous êtes non voyant, la cinquantaine bien révolu, 52 ans précisément…

JPR: Je vous interrompe un peu car je préfère qu’on me dise aveugle plutôt que non voyant. Je t’explique : aveugle ca veut dire que les yeux ne fonctionnent pas or non voyant ca veut dire  qu’on ne voit  pas, ben nous on voit avec tout notre corps, on voit avec les mains, les oreilles,  le nez, on voit absolument avec tout sauf les yeux, on est bien voyant, on est aveugle.

Radio Afrika : J’en viens à vos débuts,  vous êtes  aveugle de naissance, aujourd’hui ingénieur de son, instrumentiste, comment  êtes vous arrivé  à ce niveau ?

JPR: J’ai la chance de vivre dans un pays riche, un pays occidental, un pays où les handicapés ne sont pas négligés, où le gouvernement fait beaucoup de choses pour eux, il y a des écoles spécialisées, il y a  du matériel spécialisé, il y a des aides pour ceux  qui n’ont pas assez d’argent pour se payer ce matériel, ca c’est une chose qui est vraiment importance.  En Afrique , on n’a pas la chance malheureusement . La deuxième chance que j’ai eue, c’est mes parents, ils ont voulu que je réussisse ma vie et que je ne sois pas considéré comme un handicapé,  un mendiant ou que je ne sois pas à la charge des autres mais que je sois quelqu’un qui se bat,  qui fait des choses, qui agit et non quelqu’un qui subit. Je ne remercierais jamais assez mes parents de m’avoir donné cette chance, de m’avoir bousculé quelque fois pour que je sois  un homme normal.

Radio Afrika : Vos débuts  à la musique…

JPR : J’ai toujours été un passionné de musique  et surtout quand on est aveugle on est sensible au son particulièrement. J’ai été attiré par la musique depuis tout petit et la chance que j’ai eue aussi c’est qu’il y’avait un piano à la maison qui appartenait à ma grande sœur mais qui s’en servait pas beaucoup bien qu’elle prenait des cours de piano, ça ne l’attirait pas énormément .Quand j’ai eu cinq , j ai commencé à sauter sur le piano et quand ma grande sœur essayait d’approcher ,je disais c’est à moi, c est à moi  ( grand éclat de rire) et c’est resté mon instrument . La musique est devenue mon dada , c’est quelque chose qui me passionnait, toute mon énergie y était consacrée et même dans ma  scolarité, les cours de musique étaient primordiaux. Il faut savoir aussi que je n’étais pas un très bon élève, pardon (rires !)

Radio Afrika : Vous aviez commencé à travailler depuis les années 80 avec des artistes africains tels que Salif Kéita, Youssou N’dour, etc. D’où vous vient cet amour, et pour les artistes, et pour la musique du plus vieux continent ?

JPR : Le premier artiste  que j’ai rencontré s’appelle Fredua Adjimane , c est un batteur ghanéen, c’est lui qui m’a fait voyager pour  la première fois en Afrique en 1982. Pour ceux qui s’en souviennent, en ce mois de janvier 1982 , il sait passer le coup d’état de Jerry Rawlings. En instaurant le couvre feu , notre projet musical est tombé à l’eau. J ai passé un mois dans une famille ghanéenne qui m’a fait découvrir cette vie africaine et m’a beaucoup plu.  A l’époque,  les maisons n’étaient pas fermées, il y’avait pas de clôture, tu trouvais cinq générations sur le même toit , du plus  jeune au plus vieux. On mangeait tous dans le même plat avec les mains, on se lavait avec un seul seau d’eau. Il n’ y avait pas grande chose mais il y avait la bonne humeur, il y’avait la joie. Il y a plein de chose que je ne trouvais pas en occident, et c’est tout ça qui m’a attiré vers ce continent.

Quand je suis rentré à Paris, j’ai voulu rester en contact avec l’Afrique. Mon ami Adjimane m’a mis en contact avec pleins de musiciens avec lesquels j’ai joué. Les musiciens que j’ai côtoyés , il y avait un guitariste au nom d’alain Agbo qui m’a présenté quelqu’un qui a changé ma vie, il s’appelait Prosper Niang,  il est décédé,  paix à son âme. C’était le fondateur et batteur du groupe sénégalais xalam 2. Il  était là deuxième monture du groupe. il m’a fait intégrer au groupe, il y avait une osmose, c est lui âpres qui m’a fait rencontrer  toutes les stars sénégalaises, même africaines dont Salif keita.

Notre première rencontre s’est faite dans un studio où il était en répétition.  il m’avait dit qu’il cherchaiT un arrangeur et c’est dans cette circonstance que je me suis retrouvé à faire trois morceaux de son album «  Soro »,  le premier qu’il ai fait en France.

Radio Afrika : Apres cette expérience, c’en ai suivi plusieurs autres collaborations mais comment aviez vous connu Youssouf N’dour ?

JPR: La première rencontre fut dans un studio d’où nous avons enregistré l’album « Nelson mandela » et après on s’est pas revu pendant très longtemps. Figurez-vous  que c est grâce à Salif que j’ai revu Youssou n’dour quand il faisait son album «  easy open. c’est de là que son manager lui a dit ceci : « pourquoi tu retravaillerais pas avec ce gars que tu aimes et  qui avait fait l’album de Salif… ». Youssou a accepté et son manager m’a appelé et je me suis retrouvé a Dakar chez lui où j’ai passé trois mois avec ses fabuleux musiciens pour confectionner cet album et celui qui a suivi. On a fait un travail formidable et collectif avec le bassiste et arrangeur Habib Faye et les autres fantastiques musiciens .Chacun apportait des idées, je me suis bien intégré au groupe, je n’avais pas une position hiérarchique. Il y’avait un respect mutuel, je les apportais des choses d’Europe  et eux m’ont apporté beaucoup de choses que je ne savais pas.

Radio Africa : Est-ce que toutes ses rencontres et collaborations n’ont pas eu raison de ta propre carrière solo ?

JPR : C’est vrai que ca m’a pris beaucoup de temps et d’énergie mais je ne le regrette pas du tout car  ça m’a apporté beaucoup de chose humainement et musicalement. Si j’ai un regret effectivement, c’est que j’ai du délaisser ma carrière solo à cause de toutes ces sollicitations.

 Radio Afrika : Apres les artistes de l’Afrique de l’ouest,  vous vous retrouvez à arranger un certain Lokoua Kanza et Papa Wemba. Racontez nous ce film…

JPR : Vous savez, au moment où  je travaillais avec les artistes de l’Afrique de l’ouest , j ai aussi rencontré des artistes camerounais  avec lesquels  j’ai joué.  Lokoua est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’admiration et beaucoup de respect avec une voix d’or. c’est une Afrique différente mais tout le monde est unit par une force extraordinaire qui s’appelle la musique .Cette union n’a pas besoin de montrer sa carte d’identité ou son passeport quand on se voit que tu sois malien, ivoirien, congolais,  camerounais, mauritanien ou béninois, etc.

Moi j’aime vibrer avec les gens.  Je me suis retrouvé une fois avec des griots soninké de Mauritanie, avec lesquels je suis toujours ami d’ailleurs. Il ne parlait qu’un mot du français, moi non plus je parlais aucun mot soninké.  On ne pouvait se parler qu’avec nos instruments. Quand on s’entend bien musicalement, il n’y a pas de barrière.

Radio Afrika : Avec l’apparition des nouvelles technologies, quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans les arrangements musicaux ?

JPR : La première difficulté, c’est le piratage qui est du à une mauvaise éducation des gens, c'est-à-dire que les gens veulent la musique gratuitement, ils ne savent pas que les instruments coutent chers et que les artistes veulent vivre de leur art.  ils ne  savent pas que sans la musique un musicien meurt ou il est obligé de trouver un autre travail et il va moins se consacrer  à la musique. C’est vraiment un gros problème, on ne  sait pas comment venir à bout de ce fléau . Deuxième problème, les ordinateurs nous permettent de faire beaucoup de chose, c’est moins facile à utiliser pour un aveugle que les vieilles machines ou les anciens synthétiseurs, heureusement que j’y arrive avec les systèmes adaptés. J’ai un ordinateur qui parle, un téléphone qui parle donc je peux me servir de la technologie mais j’ai des limites par rapport à ceux qui voyent.

Radio Afrika : Ta dernière collaboration a abouti à un  album avec le guinéen Mory Djely Kouyaté, pourquoi  Mory Djely ?

JPR: On a sorti plein d’autres albums sortis qu’en Guinée mais là on a eu la chance d’avoir un producteur français  au nom de Gilbert Castro. Mory  a l’une des plus belles voix du monde, c’est dur de dire ça, surtout pour les autres. J’ai travaillé avec tellement de belles voix  mais celle de Mory djely m’a particulièrement touchée. Cet album « Tinkisso » est très particulier car il est fait uniquement de piano et de la voix de Mory, quelques morceaux avec deux guitaristes et un percussionniste. C’est un album qui plait plus au public blanc qui, malheureusement n’a pas eu un grand succès en Afrique parce que ce n’est pas assez rythmé. Bon voilà, Mory , c’est Mory quoi…

Radio Afrika : Quel est votre actualité, les projets à venir ?

JPR : je pars au canada pour faire une collaboration avec des indiens américains, la rencontre d’autre culture, d’autre musique. Me consacrer  aussi  à moi- même, vous faire de jolies choses.  Tiens, j’ai sorti un album il n’y a pas longtemps  en 2012, il n’a pas eu de succès  mais moi j’en suis fier et je vais vous en laisser un  d’ailleurs pour les radios africaines.

Messieurs merci à Vous

 

          Revenez nous lire Bientôt pour plus de découverte

 

 

ZOOM:« UBIZNEWS TV », Infomusement. L'Afrique a sa voix.

ZOOM:« UBIZNEWS TV », Infomusement. L'Afrique a sa voix.

Depuis 4 mois,  avec  sa  jeune équipe, Amobé MEVEGUE  est entrain d’implanter  dans le sillage audiovisuel bon an mal an  sa nouvelle télévision « UBIZNEWS TV » et son slogan « Infomusement ».   Avec un programme basé sur trois mots : news, show et biz , ce passionné  de la culture afro    veut accompagner l’image positive de l’Afrique à travers ses spécificités culturelles. Au micro de notre confrère Mory Touré de Radio Afrika, Amobé nous parle de sa nouvelle télévision « UBIZNEWS TV ».

 

Radio Afrika : Après avoir travaillé  dans plusieurs structures et organes audiovisuel de la France,  vous sentiez indispensable l’ouverture d’une chaîne de télévision ; pourquoi une télé ?

 

Amobe M  (AM): Merci, de m’avoir accordé cette interview. Je suis un passionné de radio pour ceux qui me connaissent ; j’ai eu la chance pendant presque  vingt ans de m’exprimer au cœur d’une émission au quotidien  «  Plein Sud » sur RFI. Très sincèrement, nous te remercions pour ton concept « Radio Afrika », qui touche pas mal d’auditeurs en Afrique, je  t’en félicite.

Ubiznews , c’est la suite logique d’un cheminement, d’un parcours de vie. J’ai eu beaucoup de chance dans la vie, ce qui m’a toujours fait rêver d’être sur des medias internationaux qui me permettront de toucher des millions d’africains en simultané. Au bout de vingt ans et un peu plus,  j’ai songé  à  créer  un outil de ma perception de l’Afrique, c'est-à-dire un continent extrêmement contrasté où il y a des choses qui marchent à merveille et d’autres qui fonctionnent  moins bien. Donc,  l’idée c’est  de mettre en place un dispositif qui soit multimédia, ca n’a plus de sens de parler de radio, de télé. Aujourd’hui, on est à l’heure de l’internet, par exemple  ton interview, ca passe sur internet  en même temps on peut  mettre des  photos. Si tu avais une webcam, on aurait pu la filmer, cet outil est formidable. Moi j ai travaillé à  RFI, TV5, MCM, France 24, la presse écrite ; j’ai fait le tour des medias et je me suis rendu compte qu’il manquait un outil qui soit véritablement multimédia qui ressemble à ce que j’imagine et que je pense avoir été à l’antenne, c'est-à-dire un mix entre le sérieux et l’amusement d’où le concept « Infomuzement » .J’avais crée un magazine papier qui s’appelait « Afrobiz » et  était le magazine du show et du biz. «  ubiznews »  en fait,  c’est la chaine du news du show et du biz.

UBIZNEWS-TV.jpg

Tu vois, il ya des gens là, il est quelle heure même, on bosse  toute la nuit, tout le temps on produit on est très heureux. Cette chaine existe depuis presque 4 mois, elle est vue dans 40 pays sur le bouquet canal.

 

Radio Afrika : Comment faire pour vous voir sur le continent ?

 

A M : Si vous êtes en Afrique et que vous avez la chance d’avoir le bouquet  Canal Horizons, vous pouvez aller sur le canal 161. Ubiznews TV. C’est un mix d’informations, d’actualités internationales, d’actualités panafricaines, avec des sujets sur le développement, l’économie mais aussi de la culture au sens plus large du terme, parce que programme comporte de la musique, de la mode ; il y’a un JT du show biz parce qu’on aura des images exclusives d’Hollywood, on est en train de mettre  en place un petit réseau qui va faire remonter  les images d’Afrique au fur et à mesure.

 

Radio Afrika : Il y’a plusieurs télés déjà sur la France avec des programmes consacrés à l’Afrique et à la diaspora, qu’elle va être le contenu de votre programme pour vous démarquer ?

 

AM : Je pense que notre concept est assez original,  d’ailleurs personne ne nous a crus lorsque nous avions clamé haut et fort que nous pouvions concentrer notre énergie, notre passion, notre fougue autour d’un concept qui marie l’info et le divertissement. C’est une chaine je pense  subtile et intelligente d’accompagnement, qu’on regarde un peu comme on écoute la radio, c’est sans doute à des formations professionnelles de pratique radio, qui fait que lorsqu’on est sur le canal 161, on voit de l’information internationale, on voit ce qui se passe en Egypte, on voit les élections au Mali, on voit ce qui se passe aux Etats Unis. Par exemple : le jeune noir Trayvon  qui a été assassiné, le procès et l’acquittement de son meurtrier présumé.

En même temps, on a les derniers clips de Bamako, de Kigali, les derniers défilés de mode du Nigeria, toute la culture pop. En fait, j’étais parti du concept que quand on regarde une chaine news 24 sur 24 au bout d’un moment on revoir en boucle  les mêmes infos, on a besoin parfois de décontracter l’atmosphère et d’aller sur une autre chaine et là l’idée était de faire tout en un, c'est-à-dire à la fois voir  l’information toutes les heures liées à l’actualité internationale et panafricaine et en même temps être accointé , être indexé aux meilleurs de la créativités culturelles panafricaines. C’est 50% de news Afrique, 25% actu France et 25% actu internationale, notre démarcation vis-à-vis des autres medias réside dans le concept « infomusement », c’est une chaine extrêmement originale, très frénétique, les formats sont très courts, qui feront scotcher les téléspectateurs à la chaine. Il y’a d’autres  concepts d’émissions qui vont arriver et  j’espère qui vont plaire aux téléspectateurs.

 

Radio Afrika : Une télévision a besoin de beaucoup de moyens, tant humain que financier, c’est Amobé l’homme d’expérience des medias ou il y’a des mécènes avec vous ?

 

A M : oui, il y a des gens avec moi, cette chaine est  la chaine de la jeunesse africaine, je suis très fier de vous dire que nous l’avions financé nous même. J’ai mon parcours, mon expérience, je suis allé jusqu’aux états unis pour comprendre  la mécanique, c’est une télévision qui est extrêmement pensée,  quasiment peu de choses sont laissés au hasard, c’est pour ne pas être vaniteux pour ne pas dire que rien n’est laissé au hasard. Quant au financement, nous nous sommes préparés, nous avions pris du temps, on a pris 3 ans pour monter, faire des business plans. Nous sommes financer par aucunes chancelleries africaines, nous n’avons pas de puissances d’argent derrière nous, pas de banquier derrière nous, c’est un choix. Nous avons un business model qui nous permet assez rapidement de monter en charge et en puissance pour  le développement de cette entité. Nous sommes heureux de dire que les seuls actionnaires de cette chaine sont les ressortissants de la jeunesse africaine. C’est une chaîne  faite pour la jeunesse africaine. Tous ceux qui m’ont côtoyé pendant ses 20 ans sans démagogie savent qu’on essaie de montrer l’Afrique telle qu’elle est. Moi  je continue à faire des émissions à France 24, à TV5, mais mon bébé est la suite de mon magazine papier Afrobiz. Je remercie Canal Horizons qui nous a fait confiance, on va se développer sur  d’autres réseaux, sur la France et les Etats unis.

 

Radio Afrika : Dans vos  propos, j’attends toujours l’Afrique, est ce qu’il est  sous entendu que le contenu de votre programme sera l’image de l’Afrique dans tout son compartiment ?

 

A M : Ce n’est  pas parce que nous sommes africains que nous ne nous intéressons pas à ce qui se passe dans le reste du monde. Ce n’est pas un regard ethno centré sur l’africanité exacerbée  mais c’est la vision du monde par le regard et le prisme d’une certaine africaine extrêmement cosmopolite, une Afrique debout malgré tout ce que certains mécréants peuvent en dire, une Afrique qui concentrent tous les espoirs parce que c’est le continent de tous les possibles aujourd’hui avec des taux de croissance à deux chiffres. Le problème  est qu’est ce qu’on va  faire avec cette croissance, comment est ce qu’on la partage, comment se fait  il que la majorité de nous ne touchons pas à l’essentiel alors que nous habitons la terre la plus riche de la planète entre 30 à 40 % des réserves minérales, l’or, le manganèse, l’uranium, etc …

L’idée c’est d’accompagner un mouvement ou moi je vois une Afrique debout, qui a pris conscience des enjeux des temps contemporains et qui prend son destin en main. On veut participer à cette dynamique. Il y a plein d’inventions africaines dont on ne parle pas, on parle de tout ca dans Ubiznews TV, c’est bien qu’on parle de crise en thème, d’inauguration d’hôpitaux tout ca, j’ai beaucoup de respect pour ceux qui représentent les états même si parfois dans leur politique, il trahisse une partie des  idéaux que nous portons.

Il y a tout un pan de la créativité africaine qu’on en parle pas, on ne parle pas de science, comment voulez vous que le continent progresse si on ne parle pas de science, de recherche d’innovation. ..Les états devaient en faire leur cheval de bataille. L’Afrique, c’est un continent, il y’a des pays qui se démarquent et  je ne citerai pas de noms pour n’offenser personne, il y’a des pays qui sont de vrai terreau fertile de démocratie,  il ya des parlements dont les femmes sont majoritaires. La majorité. C’est cette Afrique qu’on veut accompagner, on a peur de personne, on a beaucoup d’ambitions. La première phase du déploiement pour nous, c étais d’arriver sur l’Afrique et ca on l’a pris comme une bénédiction, on est une équipe de jeunes africains de toutes les nationalités, il n’ y a pas seulement que des africains, il y a des petits blancs avec des points verts sur des  fesses (rire), il y a de tout, ce qui nous motive, c’est l’Afrique ; l’Afrique d’aujourd’hui.

 

Radio Afrika : Quelle image peut  avoir  cette télé  dans quelques années ?

 

A M : Une chaine qui s’est déployée à l’échelon planétaire et qui appartient à des gens qui sont sur plusieurs continents. Par vocation, on va se développer, il y a plusieurs concepts qui sont mis en place notamment dans l’action sociale, les initiatives, on trouve que c’est inadmissible. Tu sais quand j’étais sur « Plein Sud » sur RFI,  j’avais créé une autre version  où on chicotait les gens « La chicotologie ».On appelait les gens pour leur demander leurs initiatives parce que j’entendais des gens dire, oui l’Afrique était  un continent fainéant, les gens dorment, ils ne font rien. Mais la majorité de la population galère, il n’y a pas de fond de soutien à l’initiative privée, les banques ne sont  pas accessibles  pour la jeunesse  qui veut  entreprendre.

Il y’a des gars qui étaient à Kinshasa  qui invitaient des téléphones portables à  double entrées, double puces, les gars étaient des génies, il y’avait des jeunes au Burkina qui avaient inventé des semences améliorer pour optimiser la productivité. On parle pas de tous ces gens là, c’est toujours  l’Afrique qui mendie, c’est ceci, c’est  cela, nous devrions nous prendre en main et ce n’est pas parce  qu’on est africain qu’on ne s’intéresse pas  à ce que les autres font mais simplement on doit d’abord parler de ce qui nous concerne au premier chef, si nous ne le faisons pas nous-mêmes qui le fera pour nous ?

 

Radio Afrika : Toutes nos bénédictions pour cette nouvelle chaine, votre dernier mot ?

 

AM : Merci mais n’oubliez  pas que  Ubiznews est sur le canal 161 du bouquet de Canal Horizons pour ceux qui sont en Afrique, pour ceux qui n’ont pas canal peuvent l’avoir sur internet www.ubiznews.com, la  chaine infomusement, merci.

En avant la culture Africaine.

 

 

Adjafi 2013 ; C’est parti

Publié le 14/08/2013 à 12:04 par jbyarbondja Tags : image monde enfants photos divers cadre jeux nuit sport animation
La foire des jeunes entrepreneurs « Adjafi », 2ème édition; C’est parti Posted by JB on août 14, 2013 

 

ADJAFI 2013, le marché de la base

 

maxime

 ADJAFI 2013 c’est parti. Le ton a été donné ce samedi 10 Août 2013 à Agoè par le comité d’organisation à travers la première rencontre entre jeune entrepreneur nommé classe affaire. Le Directeur de la foire Marius Maxime MINASSEH a saisi l’occasion pour faire un bilant de la dernière édition et planter le décore pour cette nouvelle édition qui s’annonce plus riche.

 Pourquoi ADJAFI?

 L’une des solutions pour réduire le chômage des jeunes est l’auto emploi. C’est pour cela que depuis quelques années, les partenaires au développement encouragent de plus en plus les jeunes à initier et entreprendre leurs propres affaires.

 Au Togo, le gouvernement à travers divers programmes et projets soutient fortement les initiatives de jeunes dans tous les secteurs d’activités, essentiellement dans l’artisanat et l’agrobusiness.

 Mais tous ces efforts seront peu visibles si les entreprises de jeunes une fois installées, n’arrivent pas à se forger une place parmi les grandes entreprises nationales et multinationales.

Les jeunes sont pleins d’idées et de génie, ils ont plein d’énergie et d’envies mais une fois dans l’exercice de leurs entreprises ils se retrouvent malheureusement seuls et impuissants devant la concurrence des aînés.

-        Les jeunes entrepreneurs ont peu de moyens pour financer une campagne de communication au profit de leurs activités ou de leurs produits.

-        Ils manquent de ressources financières pour participer à des séminaires ou ateliers de coaching ou de renforcement de capacités.

-        Ils n’ont quasiment pas les capacités pour faire face à un budget de participation à une foire ou un salon commercial.

Les jeunes entrepreneurs malgré tout leur potentiel ont de la peine à décoller et à s’imposer dans le monde des affaires.

Adjafi 2013.La foire des jeunes entrepreneurs, vient cette année pour  sa deuxième édition offrir un cadre exceptionnel de visibilité dédié aux entreprises de jeunes. Elle offrira douze journées de visibilité aux initiatives et entreprises de jeunes, surtout aux plus innovantes. Elaborée pour être adaptée aux profils de jeunes entrepreneurs, la foire Adjafi, foire des jeunes entrepreneurs apporte la solution aux nombreuses difficultés de visibilité, de promotion et de renforcements de capacités auxquelles font face les jeunes chefs d’entreprises surtout ceux des zones rurales.

La foire «ADJAFI »  est une foire dédiée aux entreprises de jeunes. Elle accueille également quelques grandes entreprises modèles. C’est la foire de la base et de l’innovation.

Avant tout, elle est une foire commerciale, d’expositions et de ventes ; ensuite elle est un cadre de renforcement de capacités des jeunes chefs d’entreprises à travers des communications et des rencontres professionnelles ; enfin elle est un plateau d’expressions culturelles et artistiques. Cette année, elle sera aussi une plateforme d’acquisition d’expériences pratiques pour des dizaines de jeunes demandeurs d’emplois.

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Le site aménagé qui accueillera la foire a une superficie de 8000 m2. Il sera doté de :

-        150 stands organisés en 4 pavillons

-        1 salle polyvalente de 200 places

-        Un espace culturel avec une logistique de spectacle et des jeux pour enfants et adultes

-        Un  parking pouvant accueillir 500 véhicules environs

Les portes de la foire s’ouvriront tous les matins à 8H (aux exposants) et 9H (au public) et se refermeront à 23H59.

LES EXPOSANTS

La foire est organisée au profit des jeunes entrepreneurs : opérateurs économiques, services, commerces, artisans, industries, producteurs agricoles et même artistes.

Néanmoins, un pavillon sera réservé aux grandes entreprises et aux partenaires pour servir de pôles de renseignement et d’informations sur les différents services et opportunités que leurs structures respectives  offrent aux jeunes entreprises et au grand public.

Le public visé

le public de Lomé et de ses banlieues, surtout celles du nord-ouest de Lomé. Les jeunes constituent la cible la plus attendue.

Les avantages socio-économiques

L’avantage majeur  est que toutes les entreprises de jeunes qui seront présentes sur la foire bénéficieront de la vitrine de marketing et de communication qu’il leur est offert.

Les avantages suivants découleront du succès de cette foire:

-     Les entreprises de jeunes, leurs activités et produits seront plus connus des consommateurs ;

-     Pendant ces dix journées, les entreprises participantes animeront un marché qui créera de la richesse pour notre économie ;

-     Des brassages entre jeunes d’une part et avec leurs aînés naitront de nouvelles énergies et motivations ;

-     Les jeunes entrepreneurs seront renforcés et outillés pour faire face aux défis de la concurrence et de la compétitivité ;

-     Les jeunes demandeurs d’emplois seront encouragés à entreprendre leurs propres affaires ;

-     La communauté d’Agoè-nyivé sera sous les feux des projecteurs durant toute la campagne de la foire.

Le Calendrier 

  Calendrier des activités de la foire  
 

10  Sept

 

Distribution des stands

-      Habillage des stands

-      Enregistrement des exposants

-      Réunion technique

 

12 Sept

 

Lancement de la foire

-      Cérémonie d’ouverture

-      Visite des stands

-      Nuit des exposants

 

14 Sept

 

Journée du golfe

-      Découverte de la Préfecture

-      Concept « Agoè-assiyéyé »

-      Soirée percussions du golfe

 

15 Sept

 

Premier dimanche

-      Multi promo BB

-      Animation live avec un orchestre

-      Kermesse

 

16 Sept

 

Journée de l’entreprise privée

-      Communication : comment créer son entreprise ?

-      Découverte de la CCIT

 

17 Sept

 

Journée de la citoyenneté

-      Communication :

-      Les contributions des jeunes entrepreneurs

 

18 Sept

 

Journée de l’emploi des jeunes

-      La DEJ et le FAIEJ

-      L’ANPE

 

19 Sept

 

Journée Dédiée

-       Pour un partenaire
 

20 Sept

 

Journée dédiée

-      Pour un sponsor
 

21 Sept

 

Samedi des TIC

-      Communication : les TIC et le jeune entrepreneur

-      Les offres sur le marché

 

22 Sept

 

 

Last over

-      Journée des soldes

-      Animation musicale live

-      Kermesse

 

23 Sept

 

 

Santé et sport

-      Match d’exhibition

-      Dépistage et consultation VIH/SIDA

 

 

24 Sept

 

 

Dernier jour

-      Cérémonie de clôture

-      Séances photos

-      Remise des attestations

       

 JB YARBONDJA

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